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Jobs à l’étranger, le guide complet !

Pour travailler à l’étranger, il faut déjà être capable de parler la langue du pays !

N’espérez pas trouver un emploi à responsabilités alors que vous avez du mal à formuler une phrase dans la langue du pays. Même lorsque vous n’avez pas de grandes exigences en matière de job à l’étranger, sachez que la concurrence est rude et qu’un employeur préférera toujours prendre quelqu’un qui comprend ce qu’il lui demande au lieu d’un étudiant sympathique qui balbutie 3 mots dans la langue du pays.

Les jobs à l’étranger sont des emplois temporaires d’une durée de 1 à 6 mois (sauf exception) et rémunérés. Ces jobs sont proposés principalement dans les secteurs de l’hôtellerie, la restauration et les loisirs. L’âge minimum requis est 18 ans et certains pays appliquent des critères spécifiques (statut, permis de travail, visa, etc). En Europe, il est tout à fait légal de travailler tout en étant encore étudiants pour les citoyens membres de la Communauté Européenne. Ainsi, des grandes villes comme Londres, Berlin, Madrid, Barcelone, ou encore Rome, grâce à leur taille et à leur dynamisme, constituent des places idéales pour trouver un job vous permettant de prolonger votre séjour à l’étranger.

Pour ceux qui prennent des cours de langue avant de commencer à travailler sachez que certains centres de langues disposent d’un service spécifique le « Job Club ». Cet espace de rencontre offre une interface gratuite entre le marché local de l’emploi et la communauté étudiante. C’est une plate-forme d’échanges efficace qui, grâce aux conseils de professionnels, à l’assistance de l’école et à l’expérience d’anciens étudiants, vous permettra de trouver un job compatible avec vos études et vos dispositions (dans ce cas le cours standard sera le mieux adapté). C’est aussi une bonne occasion de prolonger votre séjour après votre cursus académique.

Avec le visa « Vacances-Travail », vous pouvez travailler en Australie, au Japon, en Nouvelle-Zélande ou au Canada !

Afin de s’ouvrir aux échanges de jeunes, la France a souhaité mettre à profit un visa pour ses concitoyens en signant un accord visa « Vacances-Travail » avec le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Canada et tout récemment avec l’Australie. Pour beaucoup de jeunes, pouvoir bénéficier d’un régime « Vacances-Travail » est une aubaine, la chance de pouvoir concrétiser un projet. Ce programme permet aux jeunes ressortissant français d’entreprendre un séjour de longue durée, maximum un an, dans un de ces pays, afin d’y passer des vacances, avec la possibilité d’exercer une activité professionnelle pour compléter leurs ressources. Un séjour mixte, alliant travail et loisirs pour apprécier la culture et le mode de vie de ces pays.

Afin de travailler dans l’un de ces quatre pays, il est nécessaire, voir indispensable d’avoir un niveau de langue suffisant. La connaissance de la langue ouvre bien des portes. Vous obtiendrez plus d’opportunités et des jobs plus variés si vous avez un bon niveau de langue. Il est donc recommandé de prendre des cours pendant une courte période pour améliorer son niveau. Intégrer une école afin de s’améliorer est un excellent moyen de se créer des premiers contacts. Le VVT permet de travailler lorsqu’on le désire et également d’exercer différents emplois.

Les conditions générales à remplir :

  • avoir entre 18 et 30 ans
  • être titulaire d’un passeport français en cours de validité
  • fournir une lettre de motivation expliquant vos raisons et votre parcours
  • ne pas avoir d’enfants à charge
  • avoir un billet retour ou les fonds suffisants pour l’acheter
  • avoir des ressources suffisantes pour le début du séjour
  • présenter un certificat médical attestant sa bonne santé
  • justifier d’une assurance couvrant les risques médicaux durant le séjour

Le visa « Vacances-Travail » est délivré qu’une seule fois quelque soit sa durée !

Travailler en Australie :

Environ 100 000 jeunes se rendent chaque année en Australie grâce au VVT. Il vous permet, avec un faible budget de départ, de vivre une expérience inoubliable et de découvrir un pays fabuleux, une île de la taille d’un continent. L’Australie, la plus grande île du monde, terre de légendes, saura à coup sûr vous enchanter par sa diversité et ses richesses.

Il existe aussi le Working Holiday Visa (WHV) qui vous permettra de vous rendre en Australie pour une durée d’un an maximum, sans obligation de rester sur le territoire durant ces 12 mois. Le WHV est un visa à entrées multiples.

L’Australie est le seul pays qui n’effectue aucun quota de participants et offre la possibilité d’obtenir un second visa sous certaines conditions !

Il faut disposer de suffisamment d’argent, 3 000 euros, afin de pouvoir couvrir les frais durant la première partie de votre séjour. Vous pouvez travailler pour le même employeur jusqu’à 6 mois consécutivement et suivre des cours ou vous former pendant une période de 4 mois maximum au cours de l’année. La demande de visa s’effectue via Internet uniquement et l’obtention du visa est en générale très rapide, entre 48 heures et 3 semaines.

Travailler au Canada :

Le Canada accorde autour de 3 000 visas par an. Afin de couvrir vos frais les trois premiers mois du séjour, il faut avoir des ressources financières d’un montant de 2 100€. Vous pouvez obtenir votre permis « Vacances-Travail » (PVT) en quelques heures en vous rendant directement à l’ambassade. Si votre demande est envoyée par courrier, il faudra compter entre 3 et 8 semaines après réception du dossier complet.

Travailler au Japon

Le visa est accordé par les autorités japonaises, est valable une année, et il est à entrée unique. Autrement dit, si vous souhaitez quitter le Japon temporairement, il faudra obtenir un permis de retour auprès des autorités de l’immigration avant de quitter le pays. Le nombre de visa accordé varie et il est révisé chaque année.

Il vous faut être en possession d’un minimum de 2 500€ pour subvenir à vos besoins pendant la durée initiale de votre séjour. La demande de visa est à déposer en personne auprès de l’Ambassade du Japon. Il est possible que vous soyez convoquez à un entretien afin de juger de votre motivation.

Travailler en Nouvelle-Zélande :

La Nouvelle-Zélande autorise 5 000 visas par an aux ressortissants français souhaitant séjourner et travailler dans le pays pour une durée maximale de 12 mois. Les entrées sur le territoire peuvent être multiples. Libre à vous d’entrer et de sortir du pays pendant la période de validité de votre visa.

Au cours de votre séjour, vous pourrez suivre plusieurs emplois successifs. Il vous est également possible de vous former ou d’étudier dans le cadre du VVT. Cependant, pour une période de trois mois maximum.

Le montant des ressources indispensable à votre séjour est de 2 400€. La demande du visa peut se faire directement à l’Ambassade de la Nouvelle-Zélande ou par la poste. Les frais de dossier s’élèvent à 65€. Les délais d’obtention du visa varient généralement autour de quatre semaines après le dépôt du dossier auprès de l’ambassade.

Étudier à l’étranger, les solutions !

Lorsqu’on entend « étudier à l’étranger« , souvent nous pensons à des choses très différentes. Partir pour étudier quelques temps pour se mettre à niveau dans une langue, partir pour faire une année scolaire ou universitaire à l’étranger pour vivre une nouvelle expérience, ou encore pour poursuivre ses études supérieures dans une université à l’étranger.

A chaque interrogation une solution différente existe !

Si vous souhaitez partir étudier à l’étranger sans que vous maîtrisiez très bien la langue du pays, vous pouvez avoir recours à des séjours linguistiques constitués de programmes essentiellement axés sur l’apprentissage de langue, tant à l’écrit qu’à l’oral.

Si vous voulez vraiment progresser, il est préférable de partir plus d’un mois. Idéalement profitez de vos longues vacances pour vous immerger dans le pays où vous désirez approfondir votre niveau de langue et ne rentrez que dès que vous commencerez à vous sentir plus à l’aise avec celle-ci.

Idéalement 3 mois c’est le minimum pour faire des progrès signifiants.

Ceux qui peuvent partir plus longtemps (ou ceux qui ont le niveau suffisant au bout de 3 mois) profitez-en pour préparer un examen ou un test de langue. Là c’est aussi suivant ce que vous souhaitez faire : vous voulez poursuivre des études dans une université à l’étranger ? Renseignez-vous sur les tests de langues demandés par les universités que vous visez, et profitez de votre période d’apprentissage et de mise à niveau linguistique pour les préparer.

Pour vous donner une idée des programmes de préparation des examens et tests de langues cliquez ici.

Partir à l’étranger après un DUT ou un BTS !

La qualité de l’enseignement des langues étrangères en DUT ou BTS n’est pas toujours suffisante ou d’un niveau beaucoup trop élevé compte tenu de nos compétences acquises au lycée. Pour un diplôme où l’on est censé entrer sur le marché de l’emploi après son obtention, difficile de s’insérer rapidement dans le monde professionnel lorsque l’un des critères de recrutement est le bilinguisme du candidat.

Étudier à l’étranger après un Bac +2 (un semestre, 6 mois, voire une année sabbatique à l’étranger) est donc l’opportunité de combler ses lacunes en langues étrangères. Voici donc les avantages et inconvénients de partir à la suite d’un BTS ou d’un DUT :

AVANTAGES :

  • Un diplôme en poche : le niveau Bac +2 étant validé, vous pourrez reprendre vos études en licence professionnelle ou à l’université quand vous le souhaiterez.
  • Vous allez pouvoir mieux préparé votre projet professionnel : durant vos deux années, vous avez eu le temps d’économiser pour financer votre séjour linguistique.
  • Un budget : durant vos deux années, vous avez eu le temps d’économiser pour entreprendre un séjour linguistique.
  • Une seconde chance : si vous n’avez pas pu partir dans l’établissement qui vous intéressez (places limitées, refus de dossier ou tout simplement la destination qui ne vous plaisez pas, etc), c’est l’occasion de vous rattraper.

INCONVÉNIENTS :

  • Niveau de Bac +2 non reconnu : la plupart des pays ne reconnaissent pas le niveau Bac +2, mais plutôt le niveau licence. En revanche, si vous partez en école de langue, cela ne posera pas de problèmes.
  • L’envie d’arrêter les études alors qu’il était convenu de les reprendre après le séjour.

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